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vendredi 11 août 2017

Grande Réserve Brut, 375è anniversaire de Montréal, Nicolas Feuillatte, Champagne, France


Cépages:   40% Pinot Noir, 35% Pinot Meunier, 25% Chardonnay
Code #:     13210517
Prix:           54,75$
Alcool:      12%
Sucre:       1,7 g/litre
Servir:      8-10° Celsius




Cette entreprise créée en 1972 est beaucoup plus jeune que la grande majorité des maisons champenoises. Peu de gens le savent, mais le Centre Vinicole - Champagne Nicolas Feuillatte est une union de 82 coopératives, lesquelles regroupent plus de 5,000 vignerons adhérents, bénéficiant ainsi d'un approvisionnement de qualité réparti dans plusieurs des meilleurs zones de la Champagne.

On vient d'inaugurer en mai dernier un nouveau siège social près d'Épernay dans la Marne, lequel abrite également un intéressant circuit de visite pour les amateurs et les touristes.



Source : www. http://france3-regions.francetvinfo.fr

Grâce à ses vendanges manuelles, ses vinifications soignées et ses élevages prolongés, le Champagne Nicolas Feuillatte est ainsi devenu la première marque de Champagne (en volume) vendue en France, ainsi que la cinquième pour le monde. Elle produit en moyenne 25 millions de bouteilles annuellement et en conserve 100 millions dans ses caves.





Des deux douzaines de vins effervescents de cette maison, 6 de ceux-ci sont référencés au Québec (voir ici).

La cuvée mentionnée en titre a été spécialement conçue pour souligner le 375è anniversaire de la ville de Montréal. Cette édition limitée, digne des champagnes millésimés, est un assemblage de différents crus des trois cépages qui le composent et est élevé sur lattes pendant 36 mois.

On retrouve surtout (mais pas uniquement) celui-ci dans les succursales de la grande région de Montréal, ainsi que sur www.saq.com pour les amateurs en régions désirant y goûter.

Inventaire: au 11 août 2017, dans 67 succursales du réseau.

(Édition offerte en quantité limitée) 




Rondelles de calmar en panure croustillante, sauce aïoli
Source : www.marmiton.org


Notes de dégustation: 

Si vous aimez les champagnes légers et qui se boivent très facilement, vous devriez essayer celui-ci; affichant une belle robe jaune doré clair, il produit des bulles fines et abondantes qui caressent la langue et le palais; ses saveurs sont fines, équilibrées et bien dosées; le tout se termine agréablement sur une finale quelque peu saline qui donne envie de prendre une autre gorgée; pour un apéro de classe mais aussi pour la table, particulièrement avec les poissons et crustacés, ainsi que les légumes frits dans la pâte tempura.
 





jeudi 10 août 2017

Les vins québécois vendus en épicerie font un tabac


NOTE: Ce texte a aussi été publié le 10 août 2017 dans le HuffPost Québec (voir ici).

Huit mois après l'adoption du projet de loi provincial permettant aux vignerons québécois de vendre directement aux épiciers, voici un bilan de la situation.

Après analyse, on se rend compte qu'il y avait deux facteurs qui entravaient le développement de notre viticulture québécoise. L'indifférence (ou inaction) de notre gouvernement provincial et la difficulté pour les consommateurs de se procurer nos vins locaux, tout simplement. 

Pensons ici aux petits producteurs n'ayant pas le volume pour vendre à la SAQ et qui étaient restreints à ne vendre qu'à leurs vignobles aux touristes de passage.


Vignoble Bel-Chas, région de Chaudière-Appalaches

Il en résulta une industrie stagnante, ne produisant à peine que  2 millions de bouteilles par année, soit moins que 1% des 220 millions de bouteilles achetées par les consommateurs québécois.

Avant l'intervention de madame Marois en novembre 2013 alors qu'elle était première ministre, bien peu de vins québécois étaient présents sur les tablettes de la SAQ. Et lorsqu'ils l'étaient, ceux-ci se retrouvaient souvent dans la section "Autres pays".

En décembre 2016, le gouvernement provincial a fait un pas de plus pour dynamiser cette prometteuse industrie qui rapporte pourtant des centaines de millions de dollars chaque année dans les coffres des gouvernements provinciaux de l'Ontario et de la Colombie-Britannique. On a été long à comprendre.

Il est en effet maintenant permis aux vignerons québécois de vendre directement leurs vins aux dépanneurs et épiciers licenciés du Québec, soit environ 8,000 points de vente potentiels, sans passer par la SAQ et sa gourmande majoration, rendant ainsi les vins de notre terroir plus compétitifs face aux produits internationaux.

Les grandes chaînes d'alimentation qui ont flairé une belle opportunité, ont pour la plupart aménagé dans leur zone cellier, des sections identifiées à cet effet.




Ces produits étant embouteillés au Québec, ceux-ci, selon le gouvernement, se qualifient selon la législation en vigueur, tout comme les vins importés en vrac, pour être vendus dans ce réseau.

Or, il semblerait que depuis la mise en place de ce programme, les ventes des vins québécois font merveille chez les épiciers, signe que ceci répondait bel et bien à un besoin des consommateurs désireux de les découvrir (voir ici).

L'Association des Vignerons du Québec s'est donné comme objectif réaliste d'augmenter la production, afin que d'ici une douzaine d'années, soit vers 2030, les vins québécois représentent 5% des vins consommés ici, c'est-à-dire 10 millions de bouteilles. 

Selon les économistes, chaque dollar investi dans l'industrie locale du vin stimule la création d'emplois et génère des impôts et des taxes, rapportant au moins 5 fois plus aux gouvernements. C'est donc  l'économie globale du Québec qui ainsi en profitera.



À titre d'exemple, l'infographie ci-dessus conçue par la Winery & Grower Alliance of Ontario, rapporte qu'en 2015, l'industrie viticole de cette province qui supporte 18,000 emplois, a comptabilisé des ventes de 847 millions de dollars, a attiré 2,4 millions de touristes, tout en générant des retombées économiques totales de 4,4 milliards de dollars. Et pour l'ensemble du Canada, ces retombées sont de l'ordre de 9 milliards de dollars.

Du nouveau dans les épiceries

Au tout début en janvier dernier, ce sont bien sûr des vins québécois connus du public déjà présents à la SAQ qui se sont retrouvés dans les épiceries.

Mais on passe maintenant semble-t-il en deuxième vitesse, avec l'arrivée de vins québécois  produits exclusivement pour être distribués dans le réseau privé des détaillants en alimentation.



Ainsi, un dynamique vignoble de Brigham dans les Cantons de l'Est, le domaine de la Bauge, vient de lancer sa série Saveur, soit trois nouveaux vins (un blanc, un rosé et un rouge) que l'on retrouve présentement dans les 50 magasins corporatifs de la chaîne Métro, ainsi que dans les 280 magasins IGA de la province de Québec.

Signalons que ce vignoble a déjà 7 de ses produits offerts dans le réseau de la SAQ et que vous connaissez peut être (voir ici). Sans être parmi les plus gros domaines viticoles du Québec, le domaine de la Bauge avec Simon Naud en tête, rivalise d'audace et d'ingéniosité afin d'élaborer des vins d'une indéniable qualité.

En valent-ils la peine?

Ces trois nouveaux vins sont issus de l'excellent millésime 2016 puisque l'été québécois fut l'an passé, chaud et sec. Bien qu'il ne soient pas classés biologiques, aucun herbicide n'a été répandu cette année-là, pas plus que les trois années précédentes. Ces vins n'ont pas  été chaptalisés, c'est-à-dire qu'aucun sucre n'y a été ajouté.

Ces trois cuvées sont des vins certifiés du Québec par Ecocert Canada, garantissant l'authenticité de l'origine 100% québécoise de la récolte, de même que la traçabilité du produit, du champ jusqu'à la bouteille. Aucun vin importé en vrac de l'extérieur, même s'il est embouteillé ici, ne peut en dire autant. 

Vous trouverez ci-dessous, plusieurs détails à leur sujet, ainsi que mes commentaires de dégustation. Notez qu'il faut ajouter les taxes de vente aux prix indiqués.




 
Fraîche-Heure, 2016, Domaine de la Bauge

Couleur: blanc
Cépages principaux: Frontenac Gris, Vidal, Seyval Blanc
Cépages secondaires: Saint-Pépin, Crescent, Geisenhem
Alcool: 11,5%
Sucre: 4 g/litre
Servir: 10° Celsius
Prix: 13,99$

Un vin à la robe jaune clair et aux agréables arômes de fleurs blanches, de pêche, de fruits jaunes à noyau, avec une pointe de citron; bouche fraîche présentant un équilibre réussi entre les saveurs sucrées et l'acidité naturelle du vin; finale persistante; à consommer de l'apéro au fromage selon votre menu; accompagnera bien les coquillages et les crustacés, les poissons, le sushi, de même que les viandes blanches; faites-le déguster à l'aveugle à vos amis; ils seront agréablement surpris lorsque vous leur dévoilerez sa provenance!


Douce-Heure, 2016, Domaine de la Bauge

Couleur: blanc
Cépages: Frontenac Gris, Frontenac Noir
Alcool: 13%
Sucre: 6 g/litre
Servir: 10° Celsius
Prix: 13,99$

Ne vous y trompez pas, il s'agit bien d'un vin rosé sec en bouche, puisque l'acidité et sucre sont bien équilibrés; il affiche une teinte cerise claire et une myriade de parfums de fruits des champs émanent du verre; ce vin rosé, léger et frais, se boit vraiment très facilement, n'ayant rien à envier aux vins rosés d'entrée de gamme venant de l'étranger; on peut le boire pour lui-même, ou en accompagnement de viandes blanches grillées, de jambon, de charcuteries, de pâtes et de pizza.




Rassemble-Heure, 2016, Domaine de la Bauge

Couleur: rouge
Cépages: Frontenac Noir, Marquette
Alcool: 13%
Sucre: 4 g/litre
Servir: 15° Celsius
Prix: 13,99$

Il n'y a pas de bons vins rouges au Québec diront plusieurs; si, il y en a! Celui-ci pourrait vous en convaincre.

Robe brillante de couleur rubis avec des reflets violets; bouquet composé de notes de cerise, de framboise et de mûre, entremêlés de fines herbes, ainsi que d'une pointe de menthe fraîche; de facture impeccable, ce vin proposé des tanins souples et veloutés, sans aucune rusticité; belle et longue finale; un vin fait pour être accompagné de nourriture qui le mettront en valeur; viandes blanches et rouges grillées, pâtés et fromages doux lui siéront parfaitement; servir suffisamment frais pour mettre son joli fruité en évidence.


Ah oui, j'oubliais! Il y a deux autres avantages avec les vins du Québec vendus en épiceries. La commodité en premier lieu, puisque vous vous les acheter en même temps que vous acheter vos aliments, sauvant un déplacement, temps et argent. La préservation de l'environnement en second lieu, puisque ces bouteilles n'ont pas eu à parcourir des centaines, voire des milliers de kilomètres pour se rendre ici. Leur empreinte carbone est donc beaucoup plus faible.


Suggestions de vins pour cette semaine:

Cette semaine je vous recommande 5 vins (2 blancs, 1 rosé et 2 rouges), offerts entre 13,95$ et 22,25$.


Pour télécharger la liste de ces vins




Omerto sec, Vin apéritif de tomate, Domaine de la vallée du Bras, Charlevoix, Québec


Code #:    12981483
Prix:          26,45$ (375 ml)
Alcool:     16%
Service:   6-8° Celsius

Vous n'aviez jamais entendu parler d'un vin de tomate? Normal, puisque celui-ci est le tout premier au monde à voir le jour.



Petite précision au départ. On ne pourrait utiliser la dénomination « vin » pour les 45 pays membres de l'OIV (Organisation de la Vigne et du Vin) pour qui « le vin est exclusivement la boisson résultant de la fermentation alcoolique complète ou partielle du raisin frais foulé ou non, ou du moût de raisin. » On parlerait alors plutôt d'une boisson alcoolisée apéritive de tomate. Vous aurez deviné que le Canada et les États-Unis n'en font pas partie.

Mais vous me connaissez, je ne recule devant rien pour découvrir pour vous les nouveautés qui pointent régulièrement à l'horizon.

Pour découvrir toute l'histoire qui a mené Pascal Miche à élaborer ses produits dans la région de Charlevoix, cliquez ici.

La gamme comprend 4 produits (sec, moelleux, demi-sec, moelleux en fût), tous élaborés à l'aide de 3 variétés de tomates ancestrales biologiques certifiées Ecocert.


Comme tout nouveau produit, on n'a pas encore fait le tour des possibilités. Le site internet du producteur suggère quelques recettes de cuisine où on peut les utiliser (voir ici).

Des 4 produits de la gamme, seul le sec et le moelleux sont disponibles pour le moment (en format de 375 ml) dans une trentaine de succursales de la SAQ.



L'ensemble des produits sont disponibles dans certains magasins ou boutiques d'alimentation  ou en ligne (voir ici).

Je n'ai goûté qu'au produit mentionné en titre, le sec. Vous trouverez ci-dessus mon compte-rendu à cet effet.

Notes dégustation:

Même si  certaines personnes le rapprocherait d'un porto blanc, ce produit pour ma part, avec sa finale corsée et sèche, me fait un peu penser à un xérès; à l'olfactif, on y décèle des effluves d'agrumes, d'alcool et de miel de trèfle; la bouche est fraîche et très droite et possède une bonne longueur; conviendra aussi bien comme apéritif que comme digestif, selon les goûts, les poissons fumés (saumon, esturgeon, etc.), les fromages moyennement relevés, ainsi que les desserts avec des noix et/ou du chocolat; une demi bouteille est suffisante pour 6 à 8 personnes.






mercredi 9 août 2017

Liste des vins suggérés cette semaine


Puisqu'il est plus facile de se référer à une liste, je vous en  livre une ci-dessous, que vous pourrez télécharger afin de la garder pour un usage ultérieur. 

Les 5 vins entre 13,95$ et 22,25$ qui suivent, font suite à mon billet du 10 août 2017 dans le HuffPost Québec.


Vins blancs

Sylvaner, Dopff & Irion, Alsace, 2016, France, 13,95$

Pinot Gris, Domaine St-Jacques, 2016, Québec, 21,35$


Vin rosé

Miraval, Côtes de Provence, Perrin & fils, 2016, France, 22,25$



Vins rouges

Clos Bagatelle, Saint-Chinian, Languedoc, 2016, France, 12,55$

Le Bordeaux de Citran, Bordeaux supérieur, Ginestet, 2015, France, 18,45$


Bonnes dégustations!





Pinot Noir, Bicicleta, Cono Sur, 2016, Chili


Cépage:    100% Pinot Noir
Code #:    13284401
Prix:          11,10$
Alcool:     13% 
Sucre:      4,4 gr/litre 
Servir:     15° Celsius



Selon le site internet de l'agence:

''Cono Sur a été créée en 1993. Son nom et son logo rappelle la situation géographique du Chili, celui-ci étant situé à la pointe sud de l'Amérique du Sud. Une technologie moderne, des vins de première qualité et une production faite dans le respect de l'environnement sont les trois piliers de la philosophie de cette maison. Toujours à l'affût des meilleurs terroirs pour chaque variété de raisins, Cono Sur diversifie ses sources du nord au sud du pays."


La vallée de Casablanca, l'une des 10 régions où s'approvisionne Cono Sur

Le répertoire de la maison compte 40 cuvées réparties en 8 gammes distinctes. On retrouve au Québec, 8 de leurs produits (voir ici).

Dès le départ, ce producteur a misé sur un cépage alors moins répandu au Chili, le Pinot Noir. De nos jours, Cono Sur est reconnu comme l'un des plus grands producteurs de Pinot Noir au monde. 




Les raisins qui ont servi à élaborer le vin de Pinot Noir mentionné en rubrique proviennent de vignes qui poussent sur des sols alluviaux et graveleux de la propriété Santa Elisa à Chimbarongo. Les nuits y sont fraîches et les matins brumeux, conditions rêvées pour le Pinot Noir. Le vin a été élevé durant 9 mois, la moitié en cuve inox et l'autre en barriques de chêne.



Le nom de cette gamme (bicicleta) est un hommage rendu aux employés qui, pour réduire l'empreinte carbone de leur travail, se déplacent en bicyclette plutôt qu'en véhicule moteur.

Inventaire: au 9 août 2017, dans 59 succursales du réseau.


Lanières de poulet teriyaki sur riz et ses légumes



Notes de dégustation:

C'est un tour de force que de produire un vin de Pinot Noir à ce prix, sans défauts apparents; robe rubis clair; bouquet comprenant de nombreux arômes (cerise, fraise framboise, fines herbes, boisé fin légèrement fumé); en bouche, il est souple, légèrement fruité et très rafraîchissant grâce à sa juste acidité;  sa finale est de bonne longueur; à boire pour lui-même pour le plaisir, ou en accompagnement de plats demandant des vins rouges légers (volailles grillées, veau, porc, etc), et pourquoi pas sur du saumon pour les audacieux.